Haïti: L’irresponsabilité de l’Etat pousse certains parents haïtiens à inverser leurs rôles dans les familles.
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Par Djovany MICHEL, journaliste anti-corruption
Il est devenu courant en Haïti de voir des enfants qui s’occupent de leur famille malgré leur jeune âge. Parfois ils font de mendicité pour subvenir aux besoins de leurs parents souvent frappés par la viellesse ou des difficultés économiques.
Ainsi, l’enfant de rue surnommé Diamant Noir âgé d’environ 10 ans et découvert sur les réseaux sociaux récemment, a été accueilli par Frère Luckson « zòn pa fè moun » dans la capitale.
Comme c’est lui qui mendiait pour prendre soins de sa famille restée dans le Nord du pays, Diamant Noir s’est fondu en larme devant la souffrance qu’il imagine que sa mère pourrait endurer en son absence.
En dépit du fait qu’il soit mieux traité chez Frère Luckson, il pleure, se montre inquiet et se sent mal à l’aise jusqu’à ce que Frère Luckson a effectué un transfert de 500 dollars américains à sa maman et c’est alors que le sourire revient sur son visage.
Dans les pays où l’Etat est présent et s’occupe de tous les aspects de la vie de sa population, il y a d’abord la sécurité pour attirer des investisseurs qui créeront des emplois et même si sa maman aurait un handicap, l’Etat donnerait une allocation à la famille pour survivre. Mais en Haïti c’est toujours le « NAJE POU W SOTI »
Journaliste anti-corruption, rédacteur en chef et manager chez Satellite509.com.
