USA: Démission de la directrice du Secret service après l’attentat contre Donald Trump, en Haïti elle aurait pu avoir une promotion
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Depuis l’attentat raté contre Donald Trump le 13 juillet dernier, la responsable du Secret service a été pointée du doigt et fortement critiquée. C’est pourquoi ce mardi 23 juillet, dix jours après l’incident en Pennsylvanie, la directrice Kimberly Cheatle a remis sa démission. Cependant, chez nous, elle aurait pu avoir une promotion, ou proféré des menaces pour obtenir un poste important.
Le Secret service est chargé de la sécurité des hautes personnalités américaines. Il a été au cœur d’une tourmente politique et médiatique depuis le 13 juillet. Les nombreuses critiques ont conduit à la démission de la directrice Kimberly Cheatle, comme le rapportent plusieurs médias américains. Malgré ses affirmations selon lesquelles elle était la mieux placée pour diriger ledit secret. Elle a finalement reconnu un échec dans sa mission de protection.
Kimberly Cheatle a clairement assumé la responsabilité des failles de sécurité survenues lors de l’attaque contre l’ancien président américain. Son admission franche devant la commission de supervision de la Chambre des représentants a finalement mené à sa démission.
Les critiques sur les possibles manquements et défaillances humaines ont été des points de pression importants, notamment de la part des républicains. Son silence face aux questions précises des parlementaires a été source de frustration, poussant à sa destitution.
C’est ces genres de cas qui différencient ces pays du notre. L’un des Principes généraux du droit indique clairement que «Nul ne peut jouir de son erreur». Mais, ce sont en effet, des principes qui sont applicables dans des pays où la justice est indépendante, ou du moins où des corrompus ne sont pas ceux qui dirigent.
Léonardo Léandro
Journaliste anti-corruption, rédacteur en chef et manager chez Satellite509.com.
