Le RHAJAC clame la mise à l’écart immédiate des conseillers-présidents pour garantir l’impartialité de l’enquête de l’ULCC
2 min readDans une note portant la signature du secrétaire général du Réseau haïtien des journalistes anti-corruption, Djovany Michel, le réseau clame la mise à l’écart immédiate des trois conseillers présidentiels afin de permettre une enquête impartiale. Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire sont accusés d’avoir exigé 100 millions de gourdes à l’ancien président du Conseil d’administration de la BNC, Raoul Pierre-Louis. En tant que supérieurs hiérarchiques du directeur général de l’ULCC, ils exercent une influence directe sur l’institution, menaçant ainsi la transparence de l’enquête en cours.
Selon le secrétaire général du RHAJAC la situation actuelle est profondément inquiétante, car les conseillers ont non seulement gardé leurs fonctions mais ont aussi révoqué Raoul Pascal Pierre-Louis de son poste avant même la conclusion de l’enquête. Cette manœuvre de contournement du droit, perçue comme une tentative d’intimidation, compromet l’intégrité de la justice et renforce les soupçons de corruption au plus haut niveau de l’État. Le maintien de ces conseillers à leurs postes alimente le doute sur la crédibilité des institutions chargées de la lutte contre la corruption.
Pour Djovany Michel, la seule façon d’assurer une enquête réellement indépendante est la démission immédiate des conseillers incriminés. Il estime que la confiance publique en dépend et que la neutralité de l’ULCC ne peut être garantie tant que ceux-ci demeurent en fonction. Le RHAJAC appelle les médias à continuer de dénoncer cette situation, rappelant que « la femme de César ne doit pas être soupçonnée ».