France : Marine Le Pen face aux accusations de détournement de fonds publics
1 min readMarine Le Pen, leader du Rassemblement national, a comparu le 14 octobre 2024 à Paris pour répondre aux accusations de détournement de fonds du Parlement européen. Avec 26 membres de son parti, dont Jean-Marie Le Pen, elle est soupçonnée d’avoir rémunéré des assistants d’eurodéputés avec des fonds européens, alors qu’ils travaillaient pour le parti. Les faits, couvrant de 2004 à 2016, pourraient entraîner 10 ans de prison et de lourdes amendes.
Le Pen clame son innocence, affirmant n’avoir enfreint aucune règle et dénonçant une attaque politique. L’accusation se concentre sur le rôle de Catherine Griset, ancienne assistante parlementaire et cheffe de cabinet du parti, questionnant la légitimité de son travail pour l’UE. Le tribunal insiste que ces fonds publics ne devaient pas financer les activités internes du Rassemblement national.
Ce procès a un impact politique majeur, ravivant les débats sur la transparence des députés européens. Malgré la gravité des accusations, les partisans de Le Pen restent fidèles, montrant la résilience de son électorat nationaliste et eurosceptique.