Corruption-Trafic d’organes : Haïti croule sous le poids de dirigeants corrompus

Nous avons osé dénoncer la contrebande et le trafic d’organes dissimulés derrière le secteur des anguilles. Les mafias paient des journalistes corrompus pour attaquer Djovany Michel.

Madame Betty Lamy, à la tête d’un réseau criminel, s’est associée avec d’autres membres du réseau et a acheté le secteur de la pêche pour 3 millions de dollars américains des mains de l’ex-sénateur Moïse Jean-Charles, dont 800 000 dollars ont déjà été versés pour que le réseau obtienne toutes les licences d’exploitation et d’exportation d’anguilles derrière lesquelles se cache le trafic d’organes.

Depuis des mois, nous n’avons pas cessé de dénoncer ce réseau, et ces informations ont été confirmées par des sources sûres. Plusieurs personnalités connues dans les médias ont abordé ce sujet.

Cependant, sous la menace, certaines d’entre elles se taisent, tout comme les parents et proches de centaines de jeunes disparus à cette fin. Malgré tout, l’équipe de Djovany Michel n’a jamais été intimidée par les menaces ni ne s’est laissée corrompre. C’est pourquoi le réseau criminel a déjà payé des journalistes sur les réseaux sociaux et dans certains médias traditionnels pour discréditer les informations qui mettent des millions en jeu et qui pourraient forcer l’État à agir et attirer l’attention de la communauté internationale sur ce crime transnational.

Jean Allen Macajoux, responsable de la communication de Betty Lamy, a déjà commencé à attaquer Djovany Michel à travers le média Vant Bèf Info (VBI) et a offert de fortes sommes d’argent pour corrompre certains journalistes afin de l’intimider et pour permettre à Betty Lamy de rester dans l’ombre avec son équipe.

Il faut noter qu’Antony Monnley, Fritz Richardson et Salvard Monnley sont parmi les membres du secteur des anguilles que Betty Lamy a utilisés pour obtenir 800 000 dollars américains, représentant une partie des 3 millions promis à Moïse Jean-Charles dans l’espoir que les autres membres investissent également.

Avec la complicité de Moïse Jean-Charles, allié du pouvoir en place, Betty Lamy et son équipe sont restés intouchables jusqu’à présent par la justice et la police, malgré les soupçons et les preuves. À titre d’exemple, l’avion de Sarah Express Airways, appartenant à Betty Lamy, a pris son vol sans autorisation de l’OFNAC et s’est écrasé le 3 octobre 2024 avec des organes et des tonnes d’anguilles de contrebande. Cet incident a coûté la vie à deux pilotes, un Haïtien et un Américain. Depuis le 3 octobre, un silence inquiétant règne sur ce dossier, sans même un rapport de la direction de la Police nationale d’Haïti.