Garry Conille est contre un remaniement ministériel avec les trois conseillers-présidents corrompus suite au rapport de l’ULCC
1 min readGarry estime illogique de laisser les trois conseillers-présidents impliqués dans des actes de corruption, exigeant de fortes sommes d’argent pour nommer et aider certains directeurs généraux à rester en fonction, avoir encore le privilège de faire un remaniement alors qu’ils refusent de se présenter devant la justice.
Conille a aussi écrit au président du CPT, Leslie Voltaire, pour lui faire savoir que ce n’est pas le changement dans le gouvernement qui va résoudre le problème des 700 mille déplacés internes ainsi que des 5,5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire.
Il faut noter que, bien que les trois conseillers-présidents soient impliqués dans un rapport officiel de l’ULCC, ils ont trouvé un accord pour nommer Leslie Voltaire à la présidence du Conseil afin qu’il leur soit solidaire en retour.
Il est imprudent d’espérer que des hommes d’État forts et responsables puissent émerger ou être nommés par ces corrompus ; le remaniement doit être envisagé après le départ des conseillers Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, si nécessaire, comme nous l’avons toujours espéré.
Djovany Michel, journaliste anti-corruption