France : Marine Le Pen défend le RN au procès des assistants parlementaires
1 min readAprès un mois de procès, Marine Le Pen a défendu mardi 5 novembre 2024 devant le tribunal de Paris qu’il n’existe «aucun système» de détournement de fonds publics au sein du Rassemblement national (RN). Accusée d’avoir utilisé les fonds européens pour financer des assistants fictifs, la présidente du RN rejette les soupçons de fraude. Elle estime que les preuves se limitent à «une dizaine de mails» parmi des milliers échangés.
Le procès, qui a débuté le 30 septembre, examine les pratiques du FN (devenu RN) entre 2004 et 2016, période durant laquelle 23 eurodéputés auraient centralisé leurs assistants parlementaires. Le Parlement européen évalue son préjudice financier à environ trois millions d’euros. Marine Le Pen affirme cependant que chaque député était libre de choisir son personnel, et nie avoir demandé des assistants «fictifs».
Selon certains témoignages, deux réunions en 2014 auraient servi à informer les eurodéputés que leur enveloppe servirait en partie au FN. Marine Le Pen rejette cette version et nie avoir imposé des directives illégales. Le procès se poursuit jusqu’au 27 novembre, et le tribunal devra éclaircir le rôle précis de chaque responsable impliqué.
Gerlanda Filéus