Condamnation de l’ex-ministre Michèle Alliot-Marie en France, tandis qu’en Haïti la corruption devient norme
1 min readMichèle Alliot-Marie, ex-ministre de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères est condamnée à deux ans d’emprisonnement et à une amende de 50 000 euros pour prise illégale d’intérêt. Elle est également déclarée par le Ministère public inéligible sur une durée de trois ans.
Entre 2009 et 2013, Michèle Alliot-Marie adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz est impliquée dans le versement de subvention à une association qui organisait le Festival des jeunes réalisateurs de la ville présidée par son père Bernard Marie. Plus de 260 000 euros est enregistrés sur le compte de cette association.
Par ailleurs, la mère de l’ex président du Sénat Haïtien, Madame Carmen Immacula Cantave faisant office de Coordonnatrice du bureau de son fils, le Sénateur Youri Latortue a totalisé un montant de 2 862 472, 24 gourdes allant du mois d’octobre 2017 à janvier 2020. Cette somme est capitulée sur neuf chèques venant du Trésor Public dont l’ex Sénateur a détourné par le biais de sa mère.
Jusqu’ici lumière n’a été faite sur ce cas flagrant de corruption au sein de l’administration publique du pays. La politique devient une coulisse favorable pour la corruption en toute immunité.
Jabin PHONTUS