Kevenot Dorvil prend la tête du PNCS, succédant à Djina Guillet Delatour, marquée par des scandales de corruption
1 min readSuite à la nomination de Kevenot Dorvil à la tête du Programme national de cantines scolaires (PNCS) lundi 11 novembre, son prédécesseur, Djina Guillet Delatour, se retrouve encore sous les projecteurs en raison de controverses liées à des accusations de corruption. Selon les rapports, Delatour aurait embauché plusieurs membres de sa famille dans le programme, leur attribuant des postes rémunérés avec des salaires élevés sans qualification, ce qui a soulevé des questions éthiques et juridiques.
Madame Delatour a également été maintes fois soupçonnée de détourner la nourriture destinée aux enfants.
Lors de la cérémonie d’installation de Dorvil, ce dernier a annoncé vouloir mettre en place des réformes pour renforcer l’efficacité du PNCS, un programme clé visant à fournir des repas aux élèves dans les écoles publiques. Ce programme, bien que vital pour l’éducation et la nutrition de nombreux enfants, a longtemps été critiqué pour sa gestion opaque sous Delatour, dont le mandat a été marqué par plusieurs allégations de malversation.
L’arrivée de Dorvil est vue comme une opportunité de réorganiser et de rétablir la transparence dans le PNCS, bien que des doutes subsistent quant à la capacité du pays à maintenir des dirigeants sérieux et compétents dans la gouvernance.