Le déploiement du 3e groupe de Kenyans en Haïti est fixé entre décembre et début 2025, malgré leur présence, les gangs deviennent plus puissants
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Un troisième contingent de policiers kenyans, composé de 600 officiers des unités du GSU, de la Police administrative et de la lutte contre le vol de stocks, a commencé sa formation en vue d’une mission en Haïti. La formation, qui a débuté il y a deux semaines, se déroule principalement au Collège de formation Embakasi, avec un programme centré sur les relations internationales, le maniement des armes, le tir de précision et le combat rapproché.
L’ensemble du processus de formation durera environ 18 semaines, et le déploiement des agents en Haïti n’est prévu qu’en décembre ou début 2025. Cependant, ce déploiement semble futile, car il s’inscrit dans une lenteur administrative et logistique qui retarde toute réponse effective. Pendant ce temps, les gangs continuent de renforcer leur emprise en Haïti, terrorisant la population sans relâche, alors que les forces de sécurité déjà sur place n’ont pas réussi à inverser la situation.
La réalité est que cette mission semble plus être une vitrine diplomatique qu’une solution véritable à la crise sécuritaire haïtienne, laissant les citoyens vulnérables face à une violence croissante. Est-ce que la MMSS est là pour blanchir de l’argent ou est-ce parce que les personnes finançant les gangs occupent des postes politiques, judiciaires, médiatiques et la policiers, empêchant ainsi toute mission véritable et efficace ?
Journaliste anti-corruption, rédacteur en chef et manager chez Satellite509.com.
