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Le refus de démission des trois conseillers présidentiels impliqués dans la corruption de la BNC symbolise le niveau d’impunité du système judiciaire haïtien troué de corruption

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La décision de Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles de ne pas démissionner, malgré les nombreux appels, montre une arrogance alimentée par la faiblesse du système judiciaire haïtien. Accusés d’avoir tenté d’extorquer 100 millions de gourdes à la BNC, ils n’ont subi aucune pression sérieuse de la part des autorités judiciaires. Ce silence des institutions suggère que la corruption est tolérée au plus haut niveau.

Leur refus de démission souligne l’incapacité des tribunaux à agir contre les crimes financiers. L’absence de sanctions permet à ces responsables de rester en poste sans crainte de conséquences. Ce laxisme favorise la croissance de la corruption et maintient une culture de l’impunité.

L’inefficacité du système judiciaire en Haïti empêche toute forme de reddition de comptes. Cela perpétue l’idée que les dirigeants sont intouchables, renforçant les scandales comme celui de la BNC. Ce cas démontre la profonde défaillance des institutions face aux abus du pouvoir exécutif.

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