Le Syndicat des travailleurs du SNGRS dénonce des pratiques corruptives et appelle au renouvellement de la direction
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Port-au-Prince, 5 juillet 2024 – Le Syndicat des travailleurs du Service national de gestion des résidus solides (SNGRS) a lancé des accusations graves de corruption à l’encontre de l’administration actuelle de l’institution. Ces allégations incluent notamment la disparition de fonds destinés à alimenter la carte de débit des employés.
Les accusations sont graves. Selon le syndicat, des fonds destinés à alimenter les cartes de débit des employés ont mystérieusement disparu. Cette situation financière précaire rend la vie des employés de plus en plus difficile, suscitant frustration et mécontentement au sein du personnel.
Les dirigeants de l’institution, notamment le directeur général Paulémon Germain, son adjoint Max Alex Joseph, et l’administratrice Bibianna Bélizaire, sont également pointés du doigt pour leur absence prolongée. Ces derniers n’auraient pas mis les pieds dans leurs bureaux depuis sept mois, laissant le SNGRS sans leadership effectif.
Outre les disparitions suspectes de fonds et l’absence des dirigeants, le syndicat critique également la gestion des équipements. Les dirigeants actuels préfèrent louer du matériel plutôt que d’évaluer et de réparer les équipements existants. Cette décision est perçue comme une mauvaise gestion des ressources et une dépense inutile pour l’institution.
Face à cette situation alarmante, le syndicat des travailleurs exige un changement à la tête du SNGRS. Ils réclament le remplacement immédiat des dirigeants actuels par une nouvelle équipe, capable de redynamiser cette institution essentielle à la gestion des résidus solides sur tout le territoire national.
L’appel des travailleurs du SNGRS est clair : il faut du sang neuf pour remettre l’organisme sur les rails et garantir un service de qualité aux citoyens.
Journaliste anti-corruption, rédacteur en chef et manager chez Satellite509.com.
