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Lex-député français Hubert Julien-Laferrière a été jugé ce mercredi pour corruption. En Haïti, les accusés se disent souvent victimes de persécutions politiques et restent impunis

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L’ancien député du Rhône, Hubert Julien-Laferrière, a été mis en examen ce mercredi 24 juillet pour « corruption passive » et « trafic d’influence passif en bande organisée par un élu public ». Alors qu’en Haïti, lorsque des ex-parlementaires haitiens sont soupçonnés de corruption ou impliqués dans des scandales de cette nature, ils invoquent fréquemment la persécution politique comme défense.

En France, lorsqu’un politicien est suspecté de corruption, il est soumis à une enquête approfondie et présenté devant la justice. Hubert Julien-Laferrière a passé près de 48 heures en garde à vue avant d’être présenté à un juge. Une approche qui met en lumière le sérieux avec lequel les autorités françaises traitent les accusations de corruption et de trafic d’influence.

En revanche, en Haïti, les politiciens haïtiens continuent de nous offrir un spectacle pitoyable de déni et de manipulation. Lorsque des ex-parlementaires haïtiens sont soupçonnés de corruption ou impliqués dans des scandales similaires, leur réaction immédiate est de se présenter comme des victimes de persécution politique.

Il est temps d’appeler un chat un chat : les politiciens haïtiens, en se réfugiant systématiquement derrière la rhétorique de la persécution politique, insultent l’intelligence de leurs concitoyens et sapent encore davantage la confiance déjà fragile dans les institutions. Au lieu de répondre de leurs actes et de faire face à la justice, ils préfèrent se poser en martyrs d’un système qu’ils contribuent eux-mêmes à corrompre.

En somme, la mise en examen de Hubert Julien-Laferrière en France doit servir de leçon et de modèle. Les politiciens haïtiens devraient prendre note et comprendre qu’il est possible – et nécessaire – de faire face aux accusations avec dignité et responsabilité.

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