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L’organisation des journalistes anti-corruption dénonce l’inaction du PM Alix Didier Fils-Aimé face à l’insécurité pour garder la population en otage en vue de changer la Constitution, entre autres

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Le Réseau haïtien des journalistes anti-corruption (RHAJAC) a exprimé son indignation face aux intentions du Conseil présidentiel de transition (CPT) et du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé de modifier la Constitution haïtienne. Dans une note de presse publiée le 22 mai 2025, l’organisation rappelle que toute tentative de réforme constitutionnelle par voie référendaire est formellement interdite par l’article 284-3 de la Constitution de 1987 amendée.

Selon le RHAJAC, ni le CPT ni le chef du gouvernement ne disposent de la légitimité populaire nécessaire pour entreprendre un tel processus. L’organisation accuse en outre plusieurs membres du Conseil présidentiel et du gouvernement d’être impliqués dans des actes graves de corruption, d’assassinats et d’autres crimes. Elle qualifie cette tentative de modification constitutionnelle de crime de haute trahison.

L’organisation va plus loin en affirmant que l’inaction délibérée des autorités face à la montée de l’insécurité semble faire partie d’une stratégie visant à maintenir la population sous la menace, afin de faciliter une réforme constitutionnelle inconstitutionnelle. Elle estime que cette manœuvre pourrait permettre à certains groupes de s’approprier illégalement les ressources nationales.

Le RHAJAC appelle à une vigilance citoyenne renforcée et à une mobilisation contre ce qu’il considère comme des crimes contre la Nation. Il exige que les responsables soient poursuivis et sanctionnés conformément à la loi, rappelant que de tels actes, qui mettent en péril la souveraineté et la sécurité du pays, sont passibles de lourdes peines, y compris la réclusion à perpétuité.

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