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Sanctions : La Fondation Droits Humains Sans Frontières invite le Canada à reconnaître l’erreur commise et à réparer les victimes

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 » Nul ne peut être puni, avant d’être condanmé par une cour compétence », c’est la position des responsables de la Fondation Droits Humains Sans Frontières en lien aux sanctions imposées par le Canada aux membres des élites politique et économique d’Haïti, à la lumière d’une enquête réalisée sur les origines légale, juridique et constitutionnelle des ces mesures prises par les autorités d’Ottawa.

L’investigation a conduit au constat que les sanctions du gouvernement de Trudeau sont illégales vis-à-vis des chartes et de la constitution canadienne, selon les dirigeants la Fondation Droits Humains Sans Frontières qui ont présenté ce vendredi une conférence de presse à partir de la plateforme zoom.

Cette structure dénonce le caractère illégal de ces mesures en évoquant qu’elles ont été adoptées en fonction des lois postérieures aux faits reprochés aux personnes sanctionnées, mais aussi et surtout que le roi d’Angleterre est autorisé à prendre des dispositions visant les restrictions financière, économique et commerciale des personnalités incriminées.

« Il y eu violation des droits humains des victimes », ont-ils regretté.

Sur la base de ces constats, la Fondation Droits Humains Sans Frontières demande au Canada de reconnaître ses erreurs et à indemniser les personnalités touchées par ces sanctions pour leur implication présumée dans des actes de corruption ou des liens avec des groupes armés.

Dans la liste des personnalités sanctionnées figurent notamment les anciens premiers ministres Présidents Michel Martelly et Jocelerme Privert et les ex- Premiers ministres Laurent Lamothe et Jean Henry Céant.

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