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Trafic d’armes/Église Épiscopale/Ordonnance: Le BAFE n’a pas partagé des données importantes avec le juge d’instruction Marthel Jean Claude, selon ses explications…

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Le Bureau des Affaires Financières et Économiques de la DCPJ n’a pas transmis au juge Marthel Jean Claude qui menait l’instruction de ce dossier plusieurs données importantes dont il a recueilli, nous a déclaré le juge d’instruction

Le BAFE n’a acheminé aucun rapport au Magistrat instructeur faisant état que l’un des prêtres dispose de plusieurs millions de dollars américains dans une banque étrangère.

Dans l’un des rapports, le BAFE a écrit qu’il n’avait pas retracé des appels téléphoniques entre les prêtres accusés et les suspects dans ce dossier. De plus, Il n’a été mentionné dans aucun rapport des échanges par textes messages et notes vocales entre les leaders religieux incriminés et les autres personnes accusées.

En fait, les résultats de l’enquête ont révélé que l’Église Épiscopale n’avait pas sollicité de demande de franchise douanière pour les conteneurs à l’intérieur desquels des armes et munitions ont été retrouvées. Alors, la lettre de demande de franchise était fausse, selon les résultats de l’enquête, nous a confié le juge d’instruction.
Il n’y avait aucune relation entre les inculpés dans le dossier avec les prêtres excepté Vundla Sikhumbuzo, ancien chef des opérations de l’église épiscopale, selon les conclusions de l’enquête.

Toujours selon le document, ces conteneurs ont été envoyés par Rémy Lindor, frère du pasteur Dieuné Day de l’Église sur le Rocher. D’ailleurs, c’est ce dernier qui avait dépêché le nommé Samson François à la douane de Port-au-Prince pour s’occuper du dédouanement de ces cargaisons.

Selon le juge Marthel Jean Claude, son ordonnance reflète les données qu’il disposait et des actes d’instruction de l’affaire.

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