Violence des gangs : la communauté internationale interdit Haïti de recevoir des hélicoptères de combats des autorités Salvadoriennes
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Le gouvernement haïtien, sous l’emprise de la communauté internationale, se montre plus préoccupé par l’image qu’il renvoie sur les réseaux sociaux que par les actions concrètes pour protéger sa population. Les promesses mirifiques et les discours vides ne font que masquer l’inaction et l’incapacité à lutter efficacement contre les groupes armés qui terrorisent le pays. De plus, les manœuvres politiques orchestrées par des intérêts étrangers empêchent Haïti de prendre des mesures décisives pour rétablir l’ordre et la sécurité.
En effet, les terroristes de «Viv Ansanm» ont frappé une fois de plus, cette fois-ci en démolissant le commissariat de Cabaret. La police nationale a confirmé cet acte, soulignant que le bâtiment était sous le contrôle des terroristes depuis plusieurs mois. Malgré la volonté de certains agents de l’ordre, les bandits armés continuent leurs exactions, laissant les zones sous état d’urgence sécuritaire depuis près d’un mois. La situation reste critique, avec les criminels agissant en toute impunité, défiant même l’autorité policière.
La marionnette que le gouvernement haïtien est devenue entre les mains de la communauté internationale se révèle de manière frappante à travers le blocage de l’aide salvadorienne. Alors que cette assistance aurait pu être un soutien crucial dans la lutte contre la violence, elle est retenue par des influences extérieures qui dictent les actions du gouvernement haïtien. En outre, le prétendu embargo sur les armes à Haïti semble être davantage un prétexte pour maintenir le «statu quo» que pour réellement endiguer le flot d’armes alimentant les conflits internes.
La lutte contre le trafic d’armes américaines vers les zones caraïbéennes reste un sujet brûlant, mettant en lumière l’hypocrisie et les intérêts contradictoires des acteurs internationaux. Alors que des armes continuent d’affluer dans la région, les efforts pour contrôler ce trafic semblent insuffisants et souvent entravés par des considérations politiques. Haïti se retrouve ainsi piégé dans un cercle vicieux où les actions des grandes puissances alimentent l’instabilité et la violence, laissant le gouvernement haïtien impuissant et la population en proie à la peur et à l’insécurité.
Léonardo Léandro
Journaliste anti-corruption, rédacteur en chef et manager chez Satellite509.com.
