Yonyon, ex-chef du gang «400 Mawozo», condamné à 35 ans de prison aux États-Unis
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Le redoutable chef du gang « 400 Mawozo » a été condamné à près de quarante ans de prison dans une prison fédérale aux États-Unis. Cette sentence fait suite à son implication dans un complot de trafic d’armes et de blanchiment d’argent provenant de rançons payées par des otages américains, alimentant ainsi les activités criminelles de son gang, selon le Miami Herald.
Germine Joly, également connu sous le nom de « Yonyon », et ses avocats avaient plaidé pour une peine maximale de 17,5 ans de prison après qu’il eut plaidé coupable plus tôt cette année à 48 chefs d’accusation liés au trafic d’armes et au blanchiment d’argent lors de son procès à Washington, DC. Les procureurs fédéraux, exposant ses activités criminelles, avaient demandé la prison à vie, citant ses achats d’armes à feu et les échanges sur WhatsApp avec ses complices en Floride.
Finalement, le juge de district américain John D. Bates a condamné Joly, âgé de 32 ans, à 420 mois, soit 35 ans. C’est la peine la plus sévère parmi les quatre accusés dans cette affaire, inculpés par un grand jury pour violation des lois américaines sur les exportations et le blanchiment d’argent, entre autres.
Les procureurs espèrent que cette peine exemplaire servira d’avertissement sévère aux criminels en Haïti. Ceux-ci sont responsables d’une augmentation meurtrière de la violence dans un pays déjà instable, finançant leurs activités destructrices par l’enlèvement de citoyens américains contre rançon.
« Les chefs de gangs violents en Haïti qui terrorisent les citoyens américains pour alimenter leurs activités criminelles seront confrontés à toute la force du ministère de la Justice », a déclaré le procureur général américain Merrick Garland après la condamnation, selon le Miami Herald.
Il convient de rappeler que la semaine dernière, ce criminel notoire avait accusé l’ancien sénateur de la République, Jean Renel Senatus, affirmant qu’il lui avait fourni des armes pour l’aider à atteindre ses objectifs politiques. Cependant, ce dernier avait catégoriquement nié ces allégations.
Léolly Léandro
Journaliste anti-corruption, rédacteur en chef et manager chez Satellite509.com.
