Assassinat de Jovenel Moïse: Me Raynold Georges rappelle la complicité de Martine Moïse et Claude Joseph réclame interpellation
2 min readL’ancien conseiller du président Jovenel Moïse, Me Raynold Georges, dément les déclarations de Martine Moïse et de Claude Joseph et clame leur interpellation pour «complicité» dans l’assassinat du feu Président. Selon l’homme de loi, ces deux personnes doivent être poursuivies par la justice pour leur complicité présumée dans ce magnicide.
Lors d’une interview accordée à «Tripotay Lakay», Me. Georges a fait des déclarations choquantes concernant l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021. Il a remis en question la cohérence de Martine Moïse dans ses déclarations et a démenti certaines informations. Selon lui, Martine Moïse n’avait pas été touchée par balle au niveau des fesses. Il s’est basé sur le témoignage de la fille de la veuve, qui a souligné avoir retrouvé sa mère assise en haut des escaliers après le départ des mercenaires.
Me Georges a fait ces déclarations juste après la cérémonie commémorative en mémoire du président défunt. Il a expliqué que si Martine MOÏSE avait été touchée par une balle des mercenaires, elle aurait eu des os cassés. Pourtant, il a souligné que si elle a été blessée au bras, c’était peut-être une scène qu’elle avait prévue.
Me Georges a également remis en question le récit de Martine selon lequel elle se serait cachée sous le lit de sa chambre. Les enquêteurs ont révélé qu’il était impossible pour même un rat de se glisser sous ce lit dont Martine Moïse parlait. Selon Me Georges, cette déclaration est clairement mensongère. De plus, lors de l’interview, il a demandé des explications supplémentaires concernant les événements entourant l’assassinat du président. Il a souligné que Claude Joseph s’était autoproclamé président sans qu’aucun médecin légiste n’ait encore examiné le corps du président Jovenel Moïse.
Il est important de noter que l’ancien Premier ministre Claude Joseph, ainsi que la veuve, Martine Moïse, ont été inculpés dans cette affaire par un juge d’instruction mais ils sont encore en liberté. Selon Me Georges, les contradictions dans leurs déclarations justifient leur mise en détention pour complicité dans l’assassinat de Jovenel Moïse.
Léonardo Léandro