Entre lutte pour le pouvoir et crise de légitimité : les rivalités internes du Conseil présidentiel de transition plongent le pays un peu plus dans le chaos
2 min readLe Conseil présidentiel de transition traverse une crise interne majeure, amplifiée par le discours controversé de son président, Égard Leblanc, aux Nations unies. Les dissensions, alimentées par son comportement jugé solitaire, ont mis en évidence une fracture profonde au sein de l’exécutif, menaçant de paralyser un gouvernement déjà fragilisé. Face à cette situation, Smith Augustin, pressenti pour succéder à Leblanc malgré son implication dans un scandale de corruption, ne fait qu’aggraver la crise de légitimité qui entoure l’exécutif.
Pendant que les conseillers s’affrontent pour le pouvoir, les dossiers urgents du pays, comme la rentrée scolaire dans un climat sécuritaire et l’installation des membres du Conseil électoral provisoire, sont relégués au second plan. Cette lutte interne détourne l’attention des priorités nationales, plongeant le pays dans une spirale de violence de tout genre. Les nominations essentielles à la gestion des institutions publiques sont également mises en suspens, retardées par les ambitions personnelles des membres du CPT.
L’incertitude plane sur l’avenir du conseil, alors que plusieurs scénarios sont envisagés pour la succession de Leblanc. Si Smith Augustin continue de briguer la présidence malgré les accusations, certains membres préfèrent une personnalité moins controversée, comme Lesly Voltaire, pour apaiser les tensions. La décision finale dépendra probablement du rapport de l’Unité de lutte contre la corruption, qui pourrait sceller le sort d’Augustin et, par là même, l’avenir de l’exécutif.