Le RHAJAC exige la démission et des mesures contre les membres du CPT impliqués dans le scandale de corruption de la BNC
1 min readPort-au-Prince, le 4 octobre 2024 – Le Réseau haïtien des journalistes anti-corruption (RHAJAC), dirigé par Djovany Michel, a réagi au rapport accablant de l’ULCC sur la corruption au sein du Conseil présidentiel de transition (CPT). Le rapport confirme les allégations selon lesquelles Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire ont sollicité des avantages indus. En réponse, le RHAJAC exige leur démission immédiate et appelle à des poursuites judiciaires.
L’enquête de l’ULCC a mis en lumière les faits de corruption impliquant les conseillers, qui auraient demandé 100 millions de gourdes à l’ancien président du Conseil d’administration de la BNC. Ces révélations corroborent les informations recueillies par le RHAJAC avant même la publication du rapport. Le réseau souligne l’urgence de poursuivre également Raoul Pierre-Louis et Lonick Léandre pour leur rôle dans cette affaire.
Pour le RHAJAC, la corruption est un fléau majeur freinant le développement du pays. Djovany Michel réaffirme l’engagement du réseau à lutter contre ce mal endémique. Il exhorte les autorités à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’impunité qui gangrène les institutions haïtiennes.
Léandro Léonard, journaliste