Équateur : le président Daniel Noboa, le commandant de la police Pablo Dávila et l’ex-chef antidrogue Pablo Ramírez éclaboussés par une vaste affaire de corruption sécuritaire
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De nouvelles affaires de corruption révèlent l’ampleur de l’infiltration criminelle au sein des forces de sécurité équatoriennes. Le général Pablo Dávila, commandant de la police nationale, et le général Pablo Ramírez, ex-directeur de l’unité antidrogue et de l’administration pénitentiaire, sont au cœur des révélations. Le président Daniel Noboa est lui aussi critiqué pour son inaction face à ces pratiques enracinées dans la police et l’armée, ont révélé des médias équatoriens ce vendredi 13 juin 2025.
Des policiers ont été arrêtés pour extorsion, d’autres pour avoir volé 321 kilos de cocaïne, revendue à des trafiquants comme les Lobos. Un sous-lieutenant de l’armée a également divulgué des informations sensibles, sabotant une opération contre un réseau d’armes. Ces actes s’ajoutent à la fuite du chef de la police antidrogue de Guayaquil, Guillermo Palacios, contraint à l’exil après avoir dénoncé la corruption systémique.
Malgré une politique sécuritaire renforcée, les mesures prises par Noboa ont surtout offert davantage de protection juridique aux forces de l’ordre, sans instaurer de véritables mécanismes de contrôle. Selon plusieurs analystes, l’absence de purges institutionnelles et d’audits internes aggrave l’impunité. Le cas de Pablo Ramírez, proche de Norero – un puissant trafiquant assassiné – confirme que la corruption touche désormais les plus hauts niveaux de l’État.
Gerlanda F
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption