Guatemala: Le journaliste anti-corruption José Rubén Zamora, emprisonné injustement, malgré un tribunal avait ordonné sa libération conditionnelle en mai dernier
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L’ONU dénonce aussi cette détention qu’elle juge arbitraire. Par ailleurs, le prestigieux prix Gabo est attribué au journaliste José Rubén Zamora cette année pour son excellence en journalisme.
José Rubén Zamora, fondateur du journal « El Periódico » connu comme un journaliste anticorruption au Guatemala, est emprisonné depuis 2022 dans une caserne en dépit du fait qu’un tribunal avait ordonné sa libération conditionnelle le 15 mai 2024. Il est accusé de blanchiment d’argent qui pour lui, est une forme de représailles face à ses publications sur des cas de corruption au sein du gouvernement de droite du président Alejandro Giammattei (2020-2024).
La liberté conditionnelle du journaliste anticorruption a été révoquée le 25 juin par une cour d’appel du Guatemala sous la demande du procureur Rafael Curruchiche, lui-même sanctionné par les Etats-Unis pour corruption. L’ONU dénonce cette détention qu’elle juge arbitraire. Par ailleurs, le prestigieux prix Gabo est dédié au journaliste José Rubén Zamora cette année pour son excellence en journalisme.
« La persécution contre la liberté de la presse ne reste pas limitée et doit être combattue à travers le monde ». Moi, Djovany Michel, qui exerce le métier de journaliste anticorruption en Haïti a eu pour ma part des persécutions venant de plusieurs autorités politiques du pays tels que: l’ancien Président Joseph Michel Martellly, l’ancien secretaire géneral du palais National, Josuë Pierre Louis, l’ancien Premier Ministre Jouthe Joseph, l’ancien Senateur Ralph Féthière, entre autres. Je faisais aussi face à des attaques physiques allant jusqu’à des menaces de mort, j’ai dû fuir le pays pour me réfugier à l’étranger.
Parmi ces personnalités ci-dessus citées certaines m’ont appelées en justice suite à mes informations. Bien que peu de temps après, la plupart d’entre eux elles sont sanctionnées par le Canada et les États-Unis pour corruprion et leurs financements aux gangs armés. De ce fait, moi aussi, si je n’avais pas laisser le pays, je pourrais être victime d’injustice.
Alors, la justice doit être indépendante, impartiale et non un instrument politique. Nul n’est au-dessus de la loi, ainsi la justice doit être forte pour faire luire la vérité sur le dossier de José Rubén Zamora. Ainsi un exemple fort doit être transmis au monde.
Journaliste anti-corruption, rédacteur en chef et manager chez Satellite509.com.
