SATELLITE509

Média libre et indépendant

Haïti : 3661 personnes tuées entre janvier et septembre, plusieurs milliers d’autres déplacées, alors que le CPT-CONILLE enchaîne les promesses mirifiques

2 min read

Entre janvier et septembre 2024, Haïti a enregistré au moins 3661 décès liés à la violence des gangs, d’après les chiffres de l’ONU. En parallèle, plus de 600.000 personnes ont été déplacées, tandis que 1336 disparitions ont été recensées. Malgré la gravité de la situation, le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement de Garry Conille enchaînent les promesses sans parvenir à enrayer le cycle infernal de la violence.

Les gangs armés continuent de semer la terreur, notamment à Port-au-Prince, où les opérations policières sont critiquées pour un recours excessif à la force, ayant causé la mort de 860 personnes, dont 36 enfants. Les Nations unies ont tiré la sonnette d’alarme sur l’afflux d’armes illicites dans le pays, en provenance des États-Unis, de la République dominicaine et de la Jamaïque. Malgré l’arrivée des premiers contingents de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), menée par le Kenya, les ressources insuffisantes de cette force limitent son efficacité.

Alors que le nombre de victimes d’abus, y compris de violences sexuelles, continue d’augmenter, les appels à renforcer la sécurité se multiplient. Volker Türk, haut-commissaire aux droits de l’homme, réclame la mise en œuvre stricte de l’embargo sur les armes et des sanctions ciblées. Pourtant, les promesses de renforcement de la MMAS peinent à se concrétiser, et la population reste livrée à elle-même dans ce climat de peur et d’insécurité.

Spread the love