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Les autorités judiciaires taïwanaises arrêtent un candidat à la présidentielle dans le cadre d’une enquête de corruption, alors que celles d’Haïti protègent les corrompus et corrupteurs

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L’ancien maire de Taipei et candidat à la présidentielle, Ko Wen-je, a été arrêté dans le cadre d’une enquête pour corruption liée au projet de réaménagement de Core Pacific City. Les autorités taïwanaises l’accusent, avec d’autres responsables, d’avoir illégalement augmenté les marges bénéficiaires des promoteurs immobiliers en manipulant les règlements de construction. Ko a été placé en détention après avoir refusé de poursuivre un interrogatoire nocturne prolongé, soulevant des préoccupations sur un risque de collusion.

À Taïwan, cette arrestation s’inscrit dans un effort plus large pour renforcer la responsabilité des personnalités politiques face aux actes de corruption. Le parti de Ko a cependant critiqué l’arrestation, affirmant que ses droits doivent être protégés et que l’enquête devrait être menée de manière équitable. Cela démontre un système judiciaire plus robuste où même les figures de premier plan peuvent être poursuivies.

En Haïti, des cas similaires montrent comment les systèmes corrompus protègent souvent les responsables impliqués. Les élites politiques et économiques, accusées de détournement de fonds publics, sont fréquemment à l’abri des poursuites grâce à des réseaux d’influence qui les protègent des enquêtes. Cette protection garantit que peu de fonctionnaires sont véritablement traduits en justice.

Alors que Taïwan prouve que l’imputabilité est possible, Haïti reste un exemple de l’impunité généralisée où les corrompus et corrupteurs coexistent dans un système fragilisé. Pour changer cette dynamique, des réformes institutionnelles en Haïti sont nécessaires pour instaurer une justice équitable et mettre fin à cette culture d’impunité.

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