Edgard Leblanc Fils a fait un bon discours à l’ONU, mais la population attend aussi de bonne action pour rétablir la sécurité
1 min readLes discours à l’ONU ne suffisent plus : Haïti attend des actions concrètes pour la sécurité. Lors de la 79e Assemblée générale de l’ONU, Edgard Leblanc Fils a réclamé la restitution de la dette imposée à Haïti par la France en 1825, un lourd fardeau historique. Il a rappelé que cette dette avait freiné le développement du pays, laissant des séquelles profondes. Cependant, les beaux discours ne suffisent plus, car la population attend des actions concrètes pour sortir de l’impasse.
Dans son allocution, Leblanc a souligné qu’Haïti avait été contrainte de payer pour sa liberté, une situation unique dans l’histoire. Mais malgré ces appels à la justice, ce ne sont que des mots si aucune mesure réelle n’est prise. Des présidents comme Michel Martelly et Jocelerme Privert avaient eux aussi prononcé de grands discours, mais leur gouvernance a plongé le pays dans un chaos encore plus profond.
À l’approche des 200 ans de ce paiement, la population haïtienne ne veut plus entendre de promesses sans suite. Elle attend des dirigeants qu’ils rétablissent la sécurité et la stabilité, non pas qu’ils se contentent de discours à l’ONU. Les éloges et la rhétorique ne servent à rien si les conditions de vie ne s’améliorent pas.