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Après avoir confirmé les relations du journaliste Guerrier Henri avec les chefs de gangs en Haïti, un tribunal aux États-Unis a tranché en faveur de Thériel Thélus

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Après une bataille judiciaire prolongée, la cour fédérale de New York a statué en faveur de Thériel Thélus dans le procès en diffamation intenté contre lui par le journaliste Guerrier Henri. Ce dernier avait poursuivi Thélus après la publication d’un article l’accusant d’entretenir des relations avec des chefs de gangs notoires de Port-au-Prince. La décision du tribunal a non seulement rejeté la plainte de Guerrier Henri, mais elle a également validé les faits avancés par Thélus, confirmant l’existence de liens entre Henri et des figures du crime organisé en Haïti.

Dans son émission, Thériel Thélus a vivement réagi à cette victoire judiciaire, critiquant la démarche de Guerrier Henri qu’il accuse d’avoir tenté de manipuler l’opinion publique. « La définition du mot [diffamation] semble lui avoir échappé », a ironisé Thélus, rappelant que plusieurs interviews controversées menées par Henri avec des chefs de gangs, notamment Jimmy Chérizier alias « Barbecue », sont accessibles à tous. Ces entrevues, selon lui, suffisent à établir un lien implicite entre le journaliste et les criminels qu’il prétendait dénoncer.

Thélus a également fait un épisode marquant au début de son émission où il a qualifié Guerrier Henri de « son ami », un geste qui explique la citation de Blaise Pascal : « Si j’embrasse mon rival, c’est pour l’étouffer. » Les faits avancés par Guerrier pour se défendre n’ont pas convaincu la justice américaine, laquelle a jugé que les accusations portées par Thélus relevaient du droit à l’information et à l’expression journalistique.

Cette affaire relance le débat sur l’éthique journalistique en Haïti, où certains médias sont régulièrement accusés de collusion avec des figures criminelles. Pour Thériel Thélus, ce jugement représente une victoire pour la liberté de la presse et un avertissement pour ceux qui utilisent leur statut médiatique à des fins douteuses que nous dénonçons au quotidien.

Le journaliste Thériel Thélus a déclaré que l’affaire n’est pas encore terminée, une phrase qui laisse comprendre qu’il envisage de poursuivre Guerrier Henri en justice.

Dossier à suivre.

Djovany Michel, journaliste anti-corruption

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