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Chine et Haïti : Liu Liange, ancien président de la Bank of China, condamné à mort, justice stricte d’un côté, impunité de l’autre face à la corruption

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En Chine, Liu Liange, ancien président de la Bank of China, a été condamné à mort avec sursis de deux ans pour corruption, le 26 novembre dernier. Le tribunal populaire intermédiaire de Jinan a prouvé qu’il avait accepté 121 millions de yuans (16,7 millions de dollars) en pots-de-vin. Liu a également approuvé des prêts illégaux d’une valeur de 3,32 milliards de yuans, causant des pertes dépassant 190 millions de yuans.

Cette condamnation s’accompagne de la confiscation de tous ses biens personnels et de la privation de ses droits politiques à vie. La Chine envoie ainsi un message clair contre la corruption, qu’elle combat avec une fermeté exemplaire. Ces mesures tranchent avec l’impunité qui règne dans d’autres pays confrontés à des scandales similaires.

En Haïti, par exemple, trois conseillers présidentiels, Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles, épinglés dans le rapport de corruption de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) concernant la Banque nationale de crédit, continuent d’être protégés par Lavalas. Malgré les pressions internationales exigeant leur éviction, une résistance politique axée sur des intérêts partisans maintient leur protection. Cette inaction perpétue un système où la corruption persiste, affaiblissant davantage les institutions et l’État de droit.

Gerlanda Filéus

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