Corée du Sud : Yoon Suk Yeol destitué par le Parlement après une tentative de loi martiale
2 min read
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a été destitué ce samedi 14 décembre par le Parlement à l’issue d’un vote historique. Sur les 300 députés, 204 ont soutenu la motion de destitution, tandis que 85 s’y sont opposés, 3 se sont abstenus, et 8 bulletins ont été invalidés. Cette décision marque un tournant majeur dans la politique sud-coréenne, dix jours après sa tentative infructueuse d’imposer la loi martiale le 3 décembre.
À 63 ans, Yoon Suk Yeol devient le deuxième président sud-coréen à être destitué par le Parlement, après Park Geun-hye en 2017. Sa tentative controversée de museler les institutions démocratiques a suscité une vive opposition, tant parmi les législateurs que dans la société civile. Cet événement reflète les tensions politiques croissantes dans le pays, alimentées par des désaccords sur sa gestion des crises.
Le processus de destitution pourrait maintenant entraîner un examen par la Cour constitutionnelle, comme le prévoit la loi sud-coréenne. En attendant, cette destitution plonge la Corée du Sud dans une période d’incertitude politique, alors que le pays doit gérer des défis économiques et sécuritaires croissants. Les regards se tournent vers les prochaines étapes institutionnelles et le rôle que jouera le Parlement dans cette transition.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption