Cristina Fernández, ex-présidente d’Argentine, autorisée à purger sa peine pour corruption à domicile
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Un tribunal fédéral argentin a autorisé, le mardi 17 juin 2025, l’ancienne présidente Cristina Fernández de Kirchner à purger à domicile sa peine de six ans de prison pour corruption. Âgée de 72 ans, elle vivra sous surveillance électronique dans son appartement de Buenos Aires, avec sa fille et sa petite-fille. La décision invoque des raisons de sécurité, notamment la tentative d’assassinat dont elle a été victime trois ans plus tôt.
La Cour suprême argentine a récemment confirmé sa condamnation, l’interdisant à vie d’exercer toute fonction publique. Cristina Fernández est reconnue coupable d’avoir attribué irrégulièrement 51 contrats de travaux publics à une entreprise liée à Lázaro Báez, un proche du couple présidentiel. Ces contrats, surfacturés de 20 %, ont causé un préjudice de plusieurs millions de dollars à l’État.
La décision a suscité de vives réactions : ses partisans ont bloqué des routes à Buenos Aires pour protester, dénonçant un procès politique. Fernández rejette les accusations, affirmant ne pas avoir eu un procès équitable et dénonçant des irrégularités procédurales. Elle est également visée par d’autres enquêtes pour corruption encore en cours devant la justice argentine.
Gerlanda F
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption