En utilisant des terroristes pour forcer les membres du CPT à négocier, Michel Martelly a perdu de son influence après la désignation de Viv Ansanm comme organisation terroriste et la dissolution du CNDDR.
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Sous sa pression, le Conseil présidentiel a récemment modifié le CNDDR en y ajoutant deux membres pour entamer un dialogue avec « Viv Ansanm », que les PHTKistes considèrent comme un levier politique.
Mais après sa désignation par Washington comme organisation terroriste, le CPT a rapidement mis fin à cette structure, principal outil du réseau, infligeant un revers à l’ancien président Martelly, stratège de l’ombre de la coalition. La décision américaine, qui cible également « Gran Grif », a entraîné un changement de cap au sein du Conseil, soucieux d’éviter des sanctions.
Martelly a placé plusieurs de ses alliés pour orienter le processus vers une entente avec les chefs armés, dans l’espoir de reconquérir un pouvoir exécutif aujourd’hui contrôlé par Lavalas et ses alliés.
Sous pression internationale, le CPT rejette désormais tout dialogue et confirme la dissolution du CNDDR.
Il faut rappeler que les membres du CPT utilisent la violence des gangs pour piller les caisses de l’État et refusent d’organiser les élections afin de prolonger la transition le plus longtemps possible.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption