Éric Prince déclare qu’il n’a pas eu un accord avec l’État haïtien pour combattre les terroristes, mais pour protéger le PM Alexis Didier Fils-Aimé
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Selon une courte vidéo du militaire américain originaire d’Haïti, Rod Joseph, Éric Prince, ancien Navy SEAL et fondateur de l’entreprise de sécurité Blackwater en mission en Haïti, a nié tout accord formel avec l’État haïtien pour combattre les groupes terroristes, affirmant que son rôle se limitait à assurer la sécurité personnelle du Premier ministre Alexis Didier Fils-Aimé.
Cette déclaration renforce les informations concernant des discussions secrètes entre le Premier ministre et les chefs terroristes pour discréditer le Conseil présidentiel et accaparer le pouvoir avec l’arrivée de Laurent St-Cyr pour organiser des élections en faveur d’Olivier Barreau.
Ce désaveu public remet en question la sincérité du gouvernement dans sa lutte contre le terrorisme qui ravage le pays. Alors que le peuple haïtien subit quotidiennement les attaques et exactions des terroristes, l’État semble détourner les ressources disponibles pour protéger une élite politique. Une telle stratégie, centrée sur la survie des puissants, envoie un message cynique à une population déjà meurtrie.
Plus grave encore, cette révélation alimente l’idée que le terrorisme sert de prétexte à des arrangements opaques, sans cadre légal ni contrôle démocratique. Le recours à un mercenaire controversé comme Prince, sans mandat clair ni redevabilité publique, démontre une fuite en avant dangereuse. Le gouvernement abandonne ainsi l’intérêt général pour une logique de protection de caste.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption