Haïti : des conseillers inculpés du CPT continuent d’influencer les nominations et les révocations
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Malgré leur inculpation dans l’affaire de la Banque nationale de crédit (BNC), trois membres du Conseil présidentiel de transition (CPT), Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles, continuent de jouer un rôle clé dans les décisions stratégiques. Des sources révèlent que des pressions sont exercées pour remplacer Normail Rameau, Directeur général de la PNH, en raison de son refus de signer des contrats au bénéfice de personnalités influentes liées au pouvoir. Cette situation soulève des préoccupations sur l’intégrité des choix effectués par le CPT.
Certains conseillers, en dépit des accusations à leur encontre, défendent le maintien de M. Rameau, soulignant les succès des récentes opérations dans le Bas de Delmas et l’Artibonite. Ils plaident pour un renforcement des moyens de la PNH plutôt qu’un changement de direction, une position qui contraste avec les critiques sur leur propre légitimité. Ces divergences ajoutent à la crise institutionnelle qui fragilise davantage le pays.
Ces révélations aggravent la méfiance du public envers le CPT, déjà affaibli par les scandales de corruption. La capacité du Conseil à prendre des décisions transparentes et indépendantes est de plus en plus remise en question. Cette crise vient compliquer les efforts visant à stabiliser le pays en proie à une insécurité croissante.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption