Haïti : les autorités permettent-elles réellement aux terroristes de prendre le contrôle de la ville de Mirebalais, incompétence ou complicité ?
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La situation à Mirebalais soulève des questions inquiétantes sur l’efficacité et la volonté des autorités haïtiennes à lutter contre la montée des gangs. Depuis l’assaut du 31 mars 2025, la ville est tombée sous le contrôle total des bandes armées de la coalition Viv Ansanm. Malgré les déclarations rassurantes des responsables locaux affirmant être « à pied d’œuvre », l’incapacité de l’État à reprendre le contrôle de la ville semble indiquer une grave défaillance, voire une complicité inquiétante avec les criminels.
Les gangs ont pris possession de points stratégiques essentiels, dont la place publique et la route nationale nᵒ 3, reliant l’Ouest au Grand Nord. Leur emprise sur cette voie vitale témoigne de l’absence de réponse coordonnée et efficace des forces de l’ordre, pourtant censées garantir la sécurité. Face à cette situation, la population se retrouve isolée et livrée à elle-même, victime d’une administration qui semble incapable, voire réticente, à agir.
Plus choquant encore, les gangs ont investi la zone abritant le consulat dominicain, une cible symbolique de l’inefficacité des autorités locales. Dans une vidéo, ils accusent ouvertement la représentation diplomatique, ce qui ne fait qu’aggraver la question de la gouvernance en Haïti. À ce stade, l’incapacité de l’État à rétablir l’ordre dans cette région semble refléter non seulement une incompétence criante, mais aussi un silence inquiétant qui pourrait frôler la complicité.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
