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Haïti : Marcelin Myrtil, alias Arab, dénonce les actions des terroristes et questionne pourquoi ils n’ont jamais attaqué les entreprises de Reginald Boulos, Dimitri Vorbe et tant d’autres

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Pourquoi les terroristes n’attaquent-ils jamais les entreprises des oligarques haïtiens ? C’est la question troublante soulevée par l’activiste politique Marcelin Myrtil, alias Arab, dans une vidéo devenue virale. À travers une dénonciation sans détour, il met en lumière ce qu’il considère comme l’hypocrisie d’un système où les véritables instigateurs du chaos sécuritaire – des figures puissantes du secteur privé comme Reginald Boulos, Dimitri Vorbe, Abdallah et d’autres – demeurent intouchables. Pendant que les quartiers populaires sombrent dans la violence, les intérêts économiques de ces élites restent étrangement épargnés. Arab appelle le peuple à identifier les vrais bénéficiaires du désordre et à descendre massivement dans les rues pour réclamer justice et transparence.

Dans sa déclaration, il accuse ouvertement les oligarques et certains membres influents du secteur privé d’alimenter les réseaux de trafic de drogue, d’armes et d’organes. Il pointe également du doigt Moïse Jean-Charles, qu’il accuse d’utiliser le commerce des anguilles pour dissimuler ces activités illicites. En chantant « Veye sou tout : lanmè ; ayewopò ; pò », Arab invite les citoyens à surveiller les lieux stratégiques du pays, qu’il soupçonne d’être au cœur de ces trafics.

Il s’appuie sur l’article 13 de la Constitution de 1805, dite Constitution de Dessalines, interdisant la possession de terres par des étrangers, pour dénoncer la domination économique persistante de certaines familles, notamment les Syro-Libanais. Il remet en question la légitimité des propriétés de figures telles que Boulos, Vorbe, les Baussan, Abdallah, Deep, Bidio et d’autres : « Où sont les papiers que Dessalines leur aurait remis ? », lance-t-il ironiquement.

Arab appelle à une mobilisation populaire ce mercredi 16 avril, en soutien à une initiative du commandant Samuel. L’objectif : interpeller les puissants et exiger des comptes sur leur rôle dans la situation actuelle.

Il conclut en affirmant que les groupes armés qui ravagent le pays ne sont que les exécutants d’un plan orchestré par le Conseil présidentiel de transition (CPT), le gouvernement d’Alexis Didier Fils-Aimé et certains acteurs du secteur privé. Selon lui, ces derniers manipulent la jeunesse des quartiers populaires pour asseoir leur pouvoir économique, tout en restant eux-mêmes à l’abri de toute attaque, dans une impunité totale.

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