Washington promet de frapper les soutiens des gangs haïtiens sur son sol
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Les États-Unis annoncent un durcissement sans précédent dans leur lutte contre les groupes armés opérant en Haïti. Le 5 mai 2025, Christopher Landau, secrétaire d’État adjoint, a affirmé que le gouvernement américain allait lancer plusieurs enquêtes visant les personnes résidant aux États-Unis qui financent ou approvisionnent en armes les gangs haïtiens. « Si vous envoyez de l’argent ou des armes à ces gangs depuis les États-Unis, nous viendrons vous chercher », a-t-il déclaré sur X, en visant directement les structures criminelles « Viv ansanm » et « Gran grif », récemment désignées comme organisations terroristes étrangères.
Cette nouvelle stratégie place la diaspora haïtienne sous une surveillance renforcée, les autorités soupçonnant certaines de ses franges d’alimenter indirectement le chaos en Haïti. Derrière des transferts d’argent apparemment anodins ou des envois de colis discrets, Washington estime qu’un réseau souterrain de complices contribue à l’alimentation en ressources des gangs. Le Département de la Justice prévoit de dévoiler sous peu plusieurs enquêtes clés, marquant une étape décisive dans la volonté américaine de s’attaquer à la source du problème.
En ciblant les circuits de financement et d’approvisionnement qui partent du sol américain, l’administration Biden veut assécher les capacités opérationnelles des gangs haïtiens. Cette offensive judiciaire et diplomatique vise à affaiblir les réseaux transnationaux qui prolongent l’instabilité en Haïti. Elle envoie aussi un message clair : la déstabilisation d’un pays voisin ne sera plus tolérée, surtout lorsqu’elle s’organise à partir des États-Unis.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption