Corée du Sud : l’unité anticorruption intensifie ses efforts pour l’arrestation du président Yoon Suk-yeol
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South Korean President Yoon Suk-yeol speaks during an inaugural dinner at a hotel in Seoul, South Korea, May 10, 2022. Jeon Heon-Kyun/Pool via REUTERS
L’Unité d’enquête sur la corruption des fonctionnaires publics prévoit une deuxième tentative pour exécuter le mandat d’arrêt contre le président Yoon Suk-yeol avant son expiration le 6 janvier. Malgré le rejet de l’objection au mandat par la Cour, le Service de sécurité présidentielle maintient son refus de coopérer, invoquant la nécessité de protéger le chef de l’État. Les tensions entre institutions s’intensifient, alimentées par des accusations mutuelles d’abus de pouvoir et de violations des procédures légales.
Pour contourner les blocages, les enquêteurs ont arrêté plusieurs hauts responsables de la sécurité présidentielle, y compris Park Jong-jun, chef du Service de sécurité. Ils considèrent également demander un mandat de détention préalable en cas de nouvel échec. Le président Yoon, quant à lui, a annoncé son intention de se présenter devant la Cour constitutionnelle pour défendre sa position, tout en déposant des plaintes contre 150 membres des forces de l’ordre impliqués.
Les partis politiques exacerbent le conflit, les opposants critiquant la lenteur de l’enquête et les partisans dénonçant une manœuvre politique. Selon le camp présidentiel, l’exécution du mandat vise à discréditer le chef de l’État. L’issue demeure incertaine, tandis que les deux camps se préparent à un affrontement décisif dans les prochains jours.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption