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Crise en Haïti : appels divergents à l’Onu pour une action immédiate

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The UN Security Council holds a meeting on September 23, 2021, during the 76th UN General Assembly in New York. - The five permanent UN Security Council members found common ground on September 22 on Afghanistan with officials saying all the powers would press the Taliban to be more inclusive after their military takeover. (Photo by John Minchillo / POOL / AFP)

La représentante de la Chine à l’Onu a insisté sur la responsabilité des acteurs locaux pour résoudre la crise en Haïti, estimant qu’«aucun effort extérieur ou assistance ne serait utile» sans une collaboration politique interne pour la stabilité et le développement. À l’opposé, le Canada, par la voix de son ambassadeur Bob Rae, a plaidé pour une action immédiate, affirmant que «le temps n’est pas notre ami». Il a exhorté le Conseil à appliquer des sanctions contre les soutiens des gangs et a rappelé que 5,5 millions d’Haïtiens ont un besoin urgent d’aide humanitaire et de protection.

Urgences régionales et internationales
Grenade, au nom de la CARICOM, a reconnu les limites de la Mission multinationale en soutien à la sécurité et appelé à une transition vers une mission de maintien de la paix pour permettre des élections libres. De son côté, la République dominicaine a alerté sur les répercussions régionales de la crise, déclarant qu’«Haïti est hors de contrôle» et constitue une menace pour la sécurité régionale. Ces discours reflètent l’urgence de stabiliser Haïti pour éviter une propagation de l’instabilité au-delà de ses frontières.

Vers une intervention renforcée
La Jamaïque a mis en lumière l’impact humanitaire désastreux de l’insécurité sur les droits humains, la santé et l’éducation, appelant à une intervention rapide pour empêcher une aggravation de la situation. Un consensus caribéen semble émerger, Grenade et la Jamaïque appelant à un soutien international robuste pour garantir la sécurité, organiser des élections démocratiques et offrir à Haïti «un nouveau chapitre d’espoir». Ces positions soulignent une reconnaissance unanime de la gravité de la crise, mais des divergences subsistent sur la manière d’y répondre.

Gerlanda Filéus

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