États-Unis : la fin de la coopération internationale dans les affaires de corruption ?
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Le 24 février 2025, une question cruciale a émergé concernant la loi américaine sur les pratiques de corruption à l’étranger, qui pourrait voir la fin de la coopération avec les forces de l’ordre européennes. Ces dernières années, des géants comme Glencore Plc, Airbus SE et Credit Suisse ont payé plus de 5,5 milliards de dollars d’amendes grâce aux enquêtes menées en collaboration avec les États-Unis. Cependant, les récentes actions de l’administration de Donald Trump pourraient réduire l’implication des autorités américaines dans ces enquêtes internationales.
Le ministère de la Justice des États-Unis pourrait désormais revendiquer sa compétence pour poursuivre des affaires de corruption simplement parce qu’une transaction suspecte a été effectuée en dollars. Cette évolution soulève des inquiétudes parmi les responsables européens, qui craignent que les États-Unis n’agissent plus uniquement dans leur propre intérêt, ce qui pourrait nuire à la coopération transatlantique en matière de lutte contre la corruption. Les implications d’une telle politique seraient considérables pour les entreprises mondiales, notamment les multinationales qui dépendent des régulations américaines.
La situation actuelle rappelle l’importance de la collaboration internationale dans la lutte contre la corruption, mais les récents changements législatifs aux États-Unis semblent marquer un tournant. Les autorités européennes redoutent que la fin de cette coopération ne mette en péril les efforts collectifs et n’augmente les obstacles à la lutte contre les entreprises corrompues opérant à l’échelle mondiale. Les mois à venir seront décisifs pour déterminer l’avenir de ces relations cruciales.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption