États-Unis : Michael Madigan qualifié de « grand maître de la corruption »
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Les jurés ont commencé leurs délibérations dans le procès pour corruption de Michael Madigan, ancien président de la Chambre des représentants de l’Illinois. Après trois mois de témoignages et une semaine de plaidoiries finales, le procureur adjoint Amarjeet Bhachu a accusé Madigan et son coaccusé, Mike McClain, d’être des experts en dissimulation de preuves. Il a affirmé que les deux hommes ne jouaient pas aux dames, mais aux échecs, manipulant le système à leur avantage.
Les accusations portent sur un vaste réseau de corruption impliquant ComEd et AT&T Illinois, accusés d’avoir offert des contrats fictifs aux alliés de Madigan en échange de faveurs politiques. Des enregistrements audio et vidéo ont révélé des pressions exercées sur des entreprises pour embaucher des proches du politicien. Madigan a témoigné en sa propre défense, niant toute irrégularité, mais le procureur a dénoncé ses déclarations comme des mensonges face aux preuves accumulées.
Les avocats de la défense ont soutenu que les paiements versés aux alliés de Madigan s’inscrivaient dans une pratique légale du lobbying. Ils ont aussi tenté de minimiser l’influence de McClain, présenté comme un ami fidèle plutôt qu’un facilitateur de corruption. Le procureur a conclu en affirmant que Madigan avait trahi la confiance du public par avidité et soif de pouvoir, exploitant son influence pour son enrichissement personnel.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption