Haïti – Choléra, famine : les réfugiés meurent dans l’indifférence, pendant que le CPT veut une prolongation pour utiliser leur précarité afin de détourner encore plus de fonds
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Dans le camp de SOGESOL, où plusieurs familles se sont réfugiées après avoir fui les violences de la coalition terroriste « Viv Ansanm », des personnes pleurent de faim. En effet, dans une vidéo, on pouvait voir une femme âgée de 60 à 70 ans en larmes à cause d’une faim aiguë. Entassés les uns sur les autres dans des conditions inhumaines, sans eau potable ni soins de santé, ils survivent dans la désolation.
Par ailleurs, aujourd’hui, le choléra s’est invité dans leur quotidien, emportant la vie d’un enfant de 18 mois. La souffrance grandit dans le silence, pendant que l’État semble sourd, aveugle et absent. Les autorités ne proposent ni solution concrète, ni présence effective sur le terrain. À la place, elles multiplient les discours creux, les apparitions publiques inutiles, pendant que le peuple s’enfonce dans la misère la plus abjecte.
Cette catastrophe humanitaire découle directement de l’incompétence et de la corruption du Conseil présidentiel de transition (CPT) et du gouvernement d’Alexis Didier Fils-Aimé. Pendant que les réfugiés meurent de faim et de choléra, le CPT réclame une prolongation de son mandat afin de continuer à exploiter leur situation. Les fonds destinés aux victimes sont détournés en toute impunité, pendant que les dirigeants s’enrichissent sur le dos des plus vulnérables. Les enfants meurent dans les bras de leurs mères, pendant que le pouvoir en place pille sans retenue.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption