Haïti en crise : l’inaction gouvernementale face à l’insécurité et la colère populaire
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Un mouvement de protestation est annoncé ce mercredi 2 avril 2025 dans plusieurs quartiers de la capitale haïtienne, notamment à Delmas et ses environs, Routes de Frères, Pétion-Ville, Canapé-Vert, Musseau, entre autres, en réponse à l’aggravation de l’insécurité et à la gestion calamiteuse du gouvernement actuel. Des barricades ont été érigées par les manifestants, utilisant des pneus enflammés, des tables volées aux commerçants et d’autres objets pour paralyser les principales artères de la ville. Ce mouvement revendique des actions immédiates de la part des autorités pour lutter contre les gangs armés et rétablir l’ordre dans le pays.
Les manifestations ont affecté les activités économiques et sociales à travers la capitale, avec des écoles, des banques et des commerces contraints de fermer. Les rues de Pétion-Ville, de Musseau et des routes de Frères ont été rendues impraticables, aggravant ainsi les conditions de vie déjà précaires des Haïtiens. Ce climat de violence et d’incertitude touche non seulement la population civile mais également les secteurs clés de l’économie, ce qui contribue à la paralysie générale du pays.
Face à cette situation de chaos, la population dénonce l’inaction des autorités haïtiennes, notamment du Conseil Présidentiel de Transition et du Premier ministre Alexis Didier Fils-Aimé. Alors que le pays est plongé dans une crise sécuritaire sans précédent, les dirigeants continuent de bénéficier de ressources financières, alors que ces fonds devraient être utilisés pour renforcer les institutions et améliorer la sécurité publique. L’incapacité du gouvernement à répondre aux besoins urgents de la population nourrit un climat de frustration et de colère, avec des conséquences dramatiques sur la stabilité du pays.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption