Haïti : les autorités peinent à résoudre l’insécurité, tandis que l’aéroport principal du pays risque de rester fermé et que le contrat de l’hélicoptère loué arrive bientôt à échéance
2 min read
Le contrat entre l’État haïtien et la compagnie louant un hélicoptère à la Protection civile expirera en février 2025. Cet appareil, financé par le gouvernement taïwanais, est essentiel pour transporter des médicaments, des victimes de catastrophes naturelles et des passagers vers Cap-Haïtien, en raison de la fermeture de l’aéroport de Port-au-Prince. Si le contrat n’est pas renouvelé, cela aggravera les défis logistiques pour le gouvernement intérimaire déjà dépassé par la crise sécuritaire.
Plus d’un mois après l’annonce de la réouverture de l’aéroport international Toussaint Louverture, aucun vol commercial n’a encore eu lieu. Les États-Unis exigent la sécurisation d’un périmètre de 18 kilomètres autour de l’aéroport avant le 30 mars, sans quoi celui-ci restera fermé. Malgré l’urgence de la situation, les autorités haïtiennes n’ont pris aucune mesure pour garantir la reprise des activités aériennes.
Ce double blocage met en lumière l’incapacité des autorités à gérer les problèmes critiques du pays. L’éventuelle fin de l’utilisation de l’hélicoptère et la fermeture prolongée de l’aéroport isolent davantage la capitale, paralysant les déplacements et les interventions d’urgence. L’inaction gouvernementale face à ces crises renforce les tensions et aggrave la précarité déjà endémique en Haïti.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption