Il est essentiel d’organiser des élections, mais le contexte actuel n’est propice ni à un amendement ni à un changement de Constitution
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Alors que la crise persiste, la tenue d’élections reste une priorité pour restaurer la stabilité en Haïti. Cependant, le climat de division et l’absence de consensus national rendent toute modification constitutionnelle illégitime. De plus, la présence de conseillers accusés de corruption au sein du Conseil présidentiel renforce les doutes sur la transparence d’un tel processus.
Pourtant, le président du Conseil, Leslie Voltaire, insiste sur un référendum en mai pour réviser la Constitution. Dans un pays en crise, cette démarche risque d’aggraver la méfiance et d’être perçue comme une tentative de légitimer un pouvoir contesté. Modifier la loi fondamentale dans un tel contexte pourrait accentuer l’instabilité plutôt que la résoudre.
La priorité devrait être d’organiser des élections sous la Constitution actuelle avant toute réforme. Une approche plus légitime consisterait à permettre au futur Parlement de mener une révision constitutionnelle, garantissant un processus plus inclusif et démocratique.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption