République dominicaine : démantèlement d’un réseau de trafic d’armes lié à Miami
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Un policier manipule un fusil AK47, le 18 janvier 2007, dans les locaux du commissariat de police de Toulon où est entreposée plusieurs centaines d'armes saisies en liaison avec l'arrestation et la mise en garde à vue d'une vingtaine de personnes, le 16 janvier dernier. Les policiers parisiens de l'Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) et ceux de l'antenne de Toulon du SRPJ ont procédé aux arrestations, agissant dans le cadre d'une information judiciaire ouverte il y a quelques mois par un juge d'instruction de Toulon, Benoît Percyn. L'affaire est partie d'un "tuyau" obtenue par la PJ varoise sur une filière d'approvisionnement en armes à destination du milieu varois, organisée par des ressortissants de pays d'Europe de l'Est. A French policeman lifts an AK47 18 January 2007 at a police station in a southern French city of Toulon, as part of an arm seizure last 16 January. The arm traffic was organized by Eastern Europeans.
Les autorités dominicaines, en collaboration avec les forces de l’ordre américaines, ont mis fin à un important réseau criminel de trafic d’armes opérant entre Miami et la République dominicaine ce dimanche 23 mars 2025. Cette opération, coordonnée par la Direction centrale du renseignement de la police nationale (Dintel) et le ministère public, a permis l’arrestation de deux individus, Welliston Santos et Yerson Figuereo, tous deux originaires de Baní, dans la province de Peravia. Un troisième suspect, surnommé « Vidal », reste en fuite et est activement recherché par les forces de l’ordre.
Les perquisitions menées ont permis de saisir un important arsenal comprenant 11 pistolets, six fusils, des munitions, des radios de communication, ainsi que plusieurs véhicules et motos. Une seconde intervention dans le quartier de Los Melones, toujours à Baní, a permis de découvrir davantage d’armes et des plaques d’immatriculation de différents pays. L’opération a également permis de mettre en lumière l’implication de deux autres individus, Jean Carlos Pereira González et Paul Sebastián Ferreyra González, actuellement en cavale, soupçonnés d’être les chefs de ce réseau.
Ce réseau de trafic d’armes, selon les autorités, alimentait des groupes criminels locaux impliqués dans des activités telles que le trafic de drogue, les assassinats sous contrat, et l’extorsion. Plusieurs véhicules saisis au cours de l’enquête, dont une moto Ducati 848 EVO et une camionnette Toyota Tacoma, appartiendraient à Joshuel Nathanael Pereyra González, un membre présumé du réseau. Les enquêtes se poursuivent pour capturer les fugitifs et renforcer la lutte contre l’insécurité et le trafic d’armes dans le pays.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption