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Tandis que la Moldavie lutte contre la corruption, Haïti s’enlise dans l’impunité

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En Europe de l’Est, des pays comme la Moldavie adoptent des mesures fermes pour garantir l’intégrité de leurs élections. À l’approche des votes de dimanche, les autorités moldaves ont remplacé plusieurs responsables électoraux soupçonnés de corruption, renforçant ainsi la crédibilité du processus démocratique et les efforts de la présidente pro-européenne Maia Sandu pour se détacher de l’influence russe. En cas de victoire, cette stratégie anti-corruption pourrait renforcer l’axe pro-européen de la Moldavie et contenir l’influence de Moscou dans la région.

À l’inverse, en Haïti, la lutte contre la corruption semble stagner, voire reculer. Alors que les Moldaves voient leurs autorités agir contre les abus de pouvoir, certains dirigeants haïtiens sont accusés de contourner les institutions de contrôle. Par exemple, trois conseillers présidentiels, Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles, ont fait l’objet d’enquêtes pour corruption mais continuent d’occuper leurs postes. Ils semblent même échapper à l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), affaiblissant ainsi la crédibilité de l’État haïtien dans son engagement contre la corruption.

Cette situation souligne un fait frappant entre des pays qui s’efforcent de renforcer leurs institutions et Haïti, où des figures de pouvoir demeurent en place malgré des accusations. Tandis que certains pays européens prennent des décisions claires pour rompre avec la corruption et renforcer leur souveraineté, Haïti semble s’enliser dans un système où les responsables publics peuvent contourner les enquêtes de l’ULCC et prolonger leur influence, au détriment de la transparence et de l’État de droit.

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