Trafic d’organes : des policiers dominicains auraient exigé 7 000 $ à l’Haïtienne Cathania Jean-Louis après des prélèvements sanguins dans trois hôpitaux, pour sa libération
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Cathania Jean-Louis, une citoyenne haïtienne, a déclaré, le lundi 16 juin 2025, sur les ondes d’un média local, avoir été arrêtée avec son mari par des policiers dominicains. Contrairement à la procédure légale habituelle, le couple n’a pas été conduit dans un commissariat, mais plutôt emmené dans trois hôpitaux différents. Sur place, ils auraient subi des prélèvements sanguins forcés, sans explication ni consentement.
Selon son témoignage, les agents leur ont ensuite exigé une rançon de 7 000 dollars américains en échange de leur libération. Cathania affirme que cette pratique s’inscrit dans un vaste réseau de trafic d’organes impliquant des membres des forces de l’ordre dominicaines. Elle mentionne également la découverte récente de plusieurs cadavres mutilés dans les rues, renforçant ses soupçons.
À ce jour, aucune déclaration officielle n’a été faite par les autorités dominicaines concernant ces accusations. Ce silence suscite l’indignation sur les réseaux sociaux ainsi que dans les milieux de défense des droits humains, où plusieurs organisations appellent à une enquête internationale, indépendante et transparente pour faire la lumière sur cette affaire.
Gerlanda F
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
