Bolivie : un mandat d’arrêt émis contre l’ex-président bolivien, Evo Morales, pour traite d’êtres humains
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L’ancien président bolivien Evo Morales fait face à un mandat d’arrêt pour « traite d’êtres humains » après avoir été accusé d’avoir entretenu une relation avec une mineure en 2015, alors qu’il était encore au pouvoir. Le procureur général, Róger Mariaca, a confirmé la demande de détention provisoire de six mois, tandis que la procureure Sandra Gutiérrez a indiqué que le mandat avait été émis depuis le 16 octobre dernier. Morales est également interdit de quitter le pays, et s’il est reconnu coupable, il risque entre 10 et 15 ans de prison.
Les accusations remontent à une liaison présumée avec une adolescente de 15 ans, qui aurait donné naissance à son enfant en 2016. Selon l’enquête, les parents de la mineure l’auraient envoyée auprès de Morales pour obtenir des faveurs politiques. Bien que l’ex-président nie ces allégations et qualifie l’affaire de « persécution judiciaire », le parquet a décidé de le poursuivre, considérant que les charges sont suffisamment graves pour justifier sa détention.
La situation a provoqué des manifestations de ses partisans, notamment des barrages routiers qui ont paralysé certaines régions du pays pendant plusieurs jours. Morales accuse le président Luis Arce, son ancien allié, de manœuvres politiques pour l’empêcher de participer aux élections de 2025, sa candidature étant déjà compromise par une décision de la Cour constitutionnelle interdisant les mandats présidentiels au-delà de deux termes.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption