Chine : la lutte contre la corruption écarte Wen Gang, président de la CSSC, Haïti laisse les inculpés intouchés
2 min read
En Chine, Xu Peng a été nommé président de la China State Shipbuilding Corporation (CSSC) après que son prédécesseur, Wen Gang, a été impliqué dans une enquête anti-corruption. Wen, transféré à la CSSC en février 2023, aurait été emmené par les autorités en octobre, après avoir dirigé des entreprises stratégiques comme China North Industries Group. Cette décision rapide reflète l’engagement de la Chine à maintenir une gouvernance stricte dans ses entreprises d’État, notamment dans le secteur de la construction navale, le plus grand au monde avec 20 % des commandes globales.
En revanche, en Haïti, les conseillers présidentiels Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles, impliqués dans un scandale de corruption lié à la Banque nationale de crédit, continuent de jouir de leurs privilèges. Malgré des accusations graves, ces hommes refusent de se présenter devant la justice et participent activement aux processus décisionnels, y compris les nominations gouvernementales. Ce contraste avec la Chine met en lumière l’inaction des autorités haïtiennes face à la corruption endémique, sapant encore davantage la crédibilité de l’État.
Alors que la Chine prend des mesures fermes pour restaurer la confiance dans ses institutions, Haïti semble paralysée par des pratiques de favoritisme et d’impunité. L’affaire CSSC souligne l’importance de mécanismes d’intégrité et de responsabilité, un domaine où Haïti accuse un retard inquiétant. Ce manque de volonté politique contribue à renforcer le désespoir populaire et à miner les efforts internationaux pour stabiliser le pays.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption