Haïti : 334 millions de gourdes destinées à la sécurité disparaissent sous Normil Rameau, pendant que les gangs gagnent du terrain
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Entre janvier et avril 2025, l’État haïtien a débloqué environ 334,35 millions de gourdes, soit près de 2,56 millions de dollars américains, pour renforcer la Police nationale d’Haïti (PNH). Ce financement, censé améliorer les opérations de sécurité, survient dans un contexte d’insécurité généralisée. Pourtant, aucun progrès tangible n’a été observé sur le terrain : des zones entières tombent aux mains de groupes armés, et la PNH reste sous-équipée et dépassée.
La disparition présumée de ces fonds soulève de graves questions sur la gestion des ressources publiques. Normil Rameau, haut responsable de la police, est vivement critiqué. Pendant que les autorités gardent le silence, des policiers tombent sous les balles chaque jour, contraints de travailler dans des conditions précaires, sans moyens suffisants. Cette situation affaiblit considérablement la capacité de réponse de la PNH.
Dans tout le pays, les gangs poursuivent leur avancée, notamment le groupe « Viv Ansanm » dirigé par Jimmy Chérizier. Des commissariats sont attaqués, incendiés ou abandonnés, et des bâtiments publics laissés à l’abandon. L’insécurité s’intensifie, rendant la vie quasi invivable pour des millions d’Haïtiens. Dans ce climat de chaos et de soupçons de corruption, la population réclame des réponses claires et des actions urgentes.
Manager et Rédacteur en chef chez Satellite509
Journaliste anti-corruption
